2022 – QUAND LE BILAN EST DOUX-AMER

2022 – QUAND LE BILAN EST DOUX-AMER
19 décembre 2022 Cécile Hamet

Ce n’est jamais simple pour moi de parler de ces moments où malgré tout mon optimisme, ma joie, mon élan à transmettre de la positivité, je vis des perturbations difficiles. Et pourtant, c’est une source de travail personnel intense, de confrontation qui me permet aussi de mieux vous accompagner.

Un frein aussi fort que l’élan

Alors, il y a quelques jours, j’ai fait le bilan de mon année professionnelle. Globalement, ça a été une belle année, pleine de premières fois exaltantes : premières formations, première retraite de yoga, premier gros démarchage, premières nuits dans ma voiture en bord de mer… mais, ce début de mois de décembre a également marqué ma première grande déception professionnelle avec un arrêt maladie qui est venu contrarier des plans sur lesquels je travaillais depuis plusieurs mois…

Depuis cela et au moment où j’écris ces lignes, je traverse une jolie crise, avec toute son intensité… Un moral au niveau 0 avec son lot d’émotions : tristesse, colère, dégoût, désœuvrement, dépit, déprime…

Accueillir la crise émotionnelle

Maintenant, et même si la peur de rester bloquée dans cet état prend toujours une place, je sais que « cela aussi passera ».
Alors j’ai commencé en accueillant. Je me suis autorisée à vivre et exprimer toutes ces émotions : plaintes, frustrations, tristesse, révolte. De toute façon, pendant quelques jours, j’étais imperméable à tout réconfort, recherche de solution, mot de réassurance. J’avais besoin de vivre mon désarroi, de manière totale. Puis, à force de le remuer, de le faire vivre, il a pu se dissiper un peu pour faire place à un début d’enseignement et de perspective d’évolution.

Quand les enseignements émergent

J’ai alors pu voir ce qui, à l’origine, criait : quel déséquilibre entre mon investissement dans mes projets et le mouvement retour. Et c’est bienheureux que je (moi âme et corps) me révolte contre cela ! Mon corps sait que cette situation ne peut pas être pérenne car elle ne préserve ni ma santé mentale ni ma santé physique. Mes émotions l’expriment dans leur intensité : « C’est trop dur, hors de question de (re)vivre cela ! »
Globalement, l’organisation de mon activité créé, malgré ma volonté, des espaces empreints de ce déséquilibre. Le risque de tout perdre à la moindre perturbation est une grande source de stress. Et le contrôle sur les événements, et la manière dont s’écoule la vie est impossible. Alors comment faire ?

Un outil pour gagner en clarté et en compréhension

Un outil m’a fait beaucoup soutenu et je vous le recommande. C’est le jeu « C Ma Nature », un jeu basé sur le photo-langage qui permet d’inscrire et de comparer chaque situation avec des éléments de la nature, selon son rythme, sa logique, son sens.
Je l’utilise à titre personnel, mais également collectivement dans l’animation d’ateliers d’exploration intérieure. Je l’ai utilisé hier pour prendre du recul sur ma situation. Grâce au support du jeu et aux cartes qui me parlaient, j’ai pu prendre conscience d’écueils et m’adresser des paroles sages, comme notamment : « Les avaries font partie de la nature, je ne contrôle pas tout, je ne suis pas fautive. » Oui, quand j’y pense, personne n’est à l’abri dans son jardin d’une invasion de pucerons, de gelées tardives ou d’inondations dévastatrices. Cela n’a aucun lien avec le soin dont le jardinier prend soin de sa terre.
La vie, la nature me donne une perpétuelle leçon d’humilité.

Pour trouver de bonnes solutions, il faut se poser les bonnes questions !

La vie est imprévisible, moi, je n’ai de pouvoir que celui de changer ma manière de donner suite à cet événement.
Alors, je me suis demandée : « Que puis-je faire pour alléger l’impact que peut avoir une telle situation, inévitable, imprévisible ? »
En me posant cette question, j’ai tout de suite ressenti que le problème sous-jacent se résumait dans la question suivante : « Comment puis-je contribuer à plus d’équilibre dans ma balance quotidienne ? »
Alors, les idées et suggestions ont émergé d’elles-mêmes, tout simplement :

En 1 : J’ai décidé de me prendre plus de vacances pour équilibrer ma balance entre le temps que j’investis dans mon travail et le temps déconnecté de toute contrainte quotidienne. Et là, je revois mon année… Je le sens, ces temps de congés m’ont manqué. Je m’en suis accordé certes, mais ils étaient trop court et trop peu nombreux.

En 2 : J’ai senti que j’étais saturée de tous les efforts faits pour diversifier mon activité. Maintenant et pour 2023, j’aspire à me recentrer sur les activités que j’aime le plus faire et qui m’apportent un équilibre satisfaisant.

C’est posé ici ! A la fin de ma pause hivernale, je prendrai en compte ces éléments pour poser les perspectives de mon année 2023.

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